Arwen Norïa «Une fille cachée» Finish ) - Validée

Une immense glasse se dresse devant moi; et je m'observe tentant de rester le plus stoïque possible. Ma mère me répète souvent que je tire beaucoup d'elle, mais je ne peux cependant pas m'empêcher de penser que je n'ai pas sa grâce et son élégance. Mes cheveux blonds rappellent le mouvement du blé dans les campagnes lointaines tandis que le bleu de mes yeux parvient à faire plonger la plupart de mes interlocuteurs dans un océan de perdition. Méfiez-vous de l'expression que je peux aborder, car pour ne rien vous cacher, je suis le genre de fille qui ne montre pas réellement ses émotions. Joyeuse d'apparence, morose mentalement, je le suis quelques fois. Doux visage qui sait garder ses airs agréables quand la situation le permet; j'aime à adresser des sourires à ceux qui savent me le rendre. Une bouche fine. Un corps svelte. De bonnes dimensions. Des oreilles en pointe. Ne me séparant que très rarement du collier qui entoure mon cou, je le protège comme la pupille de mes yeux, passant parfois mes nuits à le contempler. La douceur s'intensifie plus quand vous avez la sensation de toucher ma peau. Peau blanche et douce à la fois. Suite à une attaque, je conserve une légère cicatrice dans le bas du dos que je m'efforce de cacher à ma génitrice. Si vous saviez comme je suis heureuse de ressembler un tant soit peu à ma mère. Je ne sais sur quoi accrocher maintenant; mais peut-être qu'enchaîner sur mes habits pourrait vous aider.

Caractère :

Ne vous approchez pas de moi si vous avez le malheur d'être l'un des ennemis de ma noble famille. Ne vous attendez pas non plus à ce que je sois tendre avec vous si vous vous sentez prêt à me défier. On peut dire qu'à ce point, je tiens beaucoup de ma généreuse génitrice. Cette jeune elfe est tout à fait capable d'instaurer de grandes choses; elle est calme, réfléchie, douce, quelques fois rêveuse tout en arrivant à garder cette défense remarquable. Je pense qu'avec ces qualités, elle pourrait très facilement devenir une herboriste de génie, ma Reine. -a un jour dit le plus admirable des conseillers de la dirigeante du pays des Hauts-Elfes-. Avec moi, l'échec n'est réel que quand on a le malheur d'arrêter de faire des efforts, et c'est dans cet unique but que je m'entraine tous les jours pour devenir une parfaite herboriste. Faire des potions avec les plantes. Les ennemis peuvent me rire au nez, je m'en lave les mains. Soyez tout de même censé, être calme n'est pas donné à tout le monde! Certains se fâchent et s'énervent dés qu'un simple obstacle leur barre la route. Pourquoi ne pas tenter de le surmonter plutôt que de rendre les armes? Je fais tout mon possible pour servir ma patrie, j'irais même jusqu'à donner ma vie s'il le fallait. Maitresse dans l'art du silence, je sais y faire en matière de surprises et autant vous avouer que surprendre mes ennemis est ce qui m'amuse le plus. Ne vous méprenez surtout pas; je suis malgré tout une jeune fille de caractère qui cherche à faire ses preuves et à surmonter ses capacités. J'aime à me glisser doucereusement derrière eux. J'aime à voir leur expression. J'aime à les voir s'effondrer quand je n'ai pas le choix. Agile -principalement des pieds- je m'amuse aussi à escalader tout ce qui passe sur mon chemin. Pacifiste à la base, j'essaies de ne tuer qu'en cas d'ultime défense et là encore... Je tiens ça de la Reine. A ce jour, je ne connais pas l'identitée de mon père et ne suis donc pas dans la possibilité de vous dire s'il était quelqu'un de bien ou de mauvais. Discrète et pourtant tellement bien vivante, je déteste ne rien faire. Hyperactive moi? Non, je ne pense pas. Parler de fleurs est ma principale occupation quand je ne sais vraiment pas quoi faire. Qui est la potentielle victime? Le serviteur qui a le malheur de se trouver sur mon chemin. Attention, n'allez pas non plus penser que je suis un boulet; ce n'est pas mon genre. Courageuse et fière à la fois, je me lance la tête la première quand la curiosité prend le dessus sur mes autres traits de caractère. Attendez de voir la suite; vous n'avez encore rien vu...

Description vetements :
Une longue cape me suit en permanence et donne à mon apparence une élégante légèreté. L'espèce de chapeau qui se trouve presque tout le temps sur ma tête est un cadeau d'un de mes amis, maintenant perdu de vue. Certains prétendent qu'il est décédé, et j'ai peur. D'autres prétendent qu'il se cache dans un coin de l'étendue, mais pourquoi? Ce dernier connaissait mes goûts et a réussi à me dénicher un couvre-chef rouge, or et vert, qui me convient encore maintenant. Autour de mon cou, je garde un souvenir de famille, donné par la Reine elle même -ma mère-. Un pendentif sphérique en or pur qui révéle mon petit côté chic. Le haut mélangeant deux verts, ne couvre que ma poitrine et laisse donc apparaitre plus que la moitié de mon ventre. N'aimant pas me sentir prisonnière du tissu, je préfère m'habiller de vêtements flexibles. Bien entendu, ce n'est pas toujours facile d'engendrer un combat en tenue courte; mais j'en approuve les difficultés. C'est d'ailleurs pour cette raison que je ne porte pas de pantalon, mais un espèce de short-jupe très court. Ce dernier est assorti au reste de ma tenue -donc principalement vert, avec des volants blancs-. Afin de décorer le tout et de rendre cet habillement moins barbare, j'ai jugé bon d'ajouter un petit truc à moi: une ceinture. Ceinture recouverte de trèfles à quatre feuilles; elle me porte le plus souvent chance. Les longues bottes complétent ce tableau en parfaite harmonie avec la nature. Sinon, quand je ne pars pas au combat, on peut parfois me retrouver en robe, me promenant dans le grand palais. Le blanc représente la pûreté. Le noir la mort. Aussi je me retiens le plus possible de porter cette maudite couleur qui parvient à faire perdre le Nord aux plus sordides sorciers. La disposition de mes cheveux différent en fonction de la tenue que je porte; mais malgré tout j'aime à les laisser voler derrière moi. Cette sensation de liberté doit être tellement agréable. Parfois il m'arrive aussi de disposer une fleur sur le côté de ma tête, histoire de montrer comme je peux être détendue.

Ambitions / But :
Mon but? Il me paraît tout à fait simple: Défendre les terres et ceux que je considère comme mes alliés. Le moins de morts possible dans cette guerre. Le moins de souffrances. Si seulement tous pouvaient être en paix et enfin faire abstraction à cette violence qui peut faire perdre la tête à l'homme le plus désireux de pouvoir. Mes ambitions rejoignent mon but car en fait je veux devenir une grande herboriste et faire régner la paix entre les différentes races.

Chapitre I; « OCULOS HABENT ET NON VIDEBUNT »

Une enfant qui voit le jour. Une vérité cachée. Un questionnement important. De longues réflexions qui finalement se portent vers le choix suivant: la donner à un couple d'elfes Sylvains. C'est le coeur lourd qu'elle tend les mains vers l'avant, montrant cette petite tête blonde, si angélique. Son destin aurait pu être agréable et Efgern était convaincue qu'au sein de la communauté des Elfes Noirs, la demoiselle trouverait son bonheur, qu'elle se sentirait chez elle. Tout cela parce qu'elle avait peur de la voir disparaître. Peur que quelque chose ne lui arrive. Est-ce que cette petite elfe n'était pas désirée? Les personnes étant au courant du secret peuvent très bien se poser la question. Vivant dans l'ignorance, l'intéressée ne se pose pas réellement de questions; elle vit normalement au jour le jour. Vérité toujours ignorée. Vérité cachée. Vérité qui un jour finira par tomber, mais qui pour le moment reste en suspend. Ces parents attentionnés mais pourtant tellement farouches. La gamine n'était pas faite pour évoluer dans un peuple comme celui-ci. Bien trop lumineuse et intéressée par la lumière pour survivre. Ils lui tourneront bientôt le dos et finiront peut-être même par la tuer, suite à toute cette gentillesse. Funeste destin pour une elfe qui au fond, n'avait pas demandé de naitre. Mais pourquoi tant de secrets? Ils leur suffirait simplement de lui raconter toute l'histoire. Et si elle était susceptible? Non, ils ne peuvent se permettre de la perdre. Et si elle leur en voulait de ne rien dévoilé? Elle est bien trop candide pour cela. Alors pourquoi? Elle ne doit rien savoir et ne saura jamais rien. Petite déjà, la demoiselle aimait passer du temps à contempler les oiseaux qui passaient dans le ciel. Aucun elfe Noir ne s'occupe de choses pareilles. Une perte de temps; c'est ainsi qu'ils voient. D'ailleurs, ont-il un coeur? Car parfois en les écoutant parler; on peut se rendre compte que faire couler le sang est plus une habitude pour eux, plutôt qu'une défense. Pourquoi cherchent-ils tous à faire la guerre? Pourquoi est-ce qu'ils ne peuvent pas tous s'entendre?

Elle était grande et avait les cheveux noirs, ses yeux étaient aussi sombres que le charbon et laissaient transparaitre une certaine animosité. Elle était différente de toutes ces elfes que l'on peut croiser dans les bois. Le genre de créature que l'on peut craindre dès le premier regard. Un profond respect vous saisit quand vous avez le malheur de la regarder. Son tunique ressemblait à celle que peuvent porter les grandes personnes de la hiérarchie, comme si elle avait un rôle important, comme si son Roi comptait plus que tout. Le père de famille n'est pas mieux. Passant la plupart de ses journées en réunion, il ne passe que très peu de temps avec ses êtres aimés.
Curieuse comme elle était, pensez vous que cette gamine avait envie de respecter le conseil de sa mère? Elle qui blanche comme neige ne désirait que l'aventure profonde. Combattante, elle sort de chez elle et regarde aux alentours. Dans ce village, rien à signaler, tout est calme. La forêt n'est pas très loin et l'envie ne se fait que de plus en plus grandissante.

Un pas. Deux pas. Il y a quelques secondes qu'elle est entrée. Trois pas. SCRATCH! Oh mon dieu; mais d'où provient ce bruit? Tournant la tête, elle se retrouve nez-à-nez avec une flèche plantée dans le tronc de l'arbre qu'elle venait tout juste de passer.

MORION _ «Que fais-tu ici, étrangère?»

L'elfe lui fait face. Grand. Beaucoup plus grand qu'elle. Mais pourtant, son visage lui laisse présager qu'il ne doit avoir que deux ans de plus qu'elle -donc 16 ans?-. Sans savoir expliquer pourquoi, Arwen a senti la main de son interlocuteur se déserrer délicatement de son épaule. Qui était-il? Le fixant dans les yeux, la jeune fille ne sait pas vraiment quoi répondre. Sa mère lui avait dit de ne pas s'aventurer ici, et pourtant elle n'en a fait qu'à sa tête. Parcourant le visage de 'l'agresseur', la fille cachée reste neutre, le fixant sans rien faire d'autre. A ce moment, un silence de mort a commencé à envahir la forêt. Très mauvais signe.

MORION _ «Personne ne t'a dit que la forêt est dangereuse ces derniers temps? De nombreux ennemis courent dans les environs. Une jeune elfe Sylvain comme toi devrait être accompagnée par quelqu'un d'expérimenté, je ne comprends pas ta présence en ces lieux. Que fais-tu ici?»
ARWEN _ «Je... Je suis venue chercher des fleurs pour mes concoctions et...»
MORION _ «Comment te nommes-tu?»
ARWEN _ «Arwen. Arwen Norïa.»

Lui demander comme lui s'appellait relevant simplement du suicide et c'est peut-être aussi pour cette raison qu'elle jugea nécessaire de se taire et de laisser faire les choses. Les années passèrent et ils devinrent bien vite de très grands amis. Le chapeau en forme de champignon que l'elfe porte sur la tête provient de lui. Un ami magnifique et extrêmement sympathique quand on sait aller dans son sens. Il était l'un de ces elfes Sylvains que l'on ne peut oublier. Et vous savez comment je sais tout ça? Je suis Arwen.

Chapitre II; « NEC MORTALE SONANS »

●•Que révèlent les cartes?

Un ancien livre dormait dans la bibliothèque de mes parents. Ma curiosité n'a pu se préserver et s'est montrée sous son vrai jour. Les péripéties d'une guerre et de cette Reine qui, par conseil de ses plus fidèles hommes tente de régler un problème de famille. Une stratégie.

ERAEGORD _ «Encore en train de lire? Tu ne penses pas que t'entrainer au combat serait plus important? Tu passes trop de temps dans ces livres. Mais dis-moi, qu'est-ce qui ressort de tout ça? Tu ne gagnes rien à lire!»
LEGEDIA _ «Laisse la tranquille; Eraegord. Ta passion est peut-être de te battre, mais la vocation de notre petite est différente. Elle n'est pas née pour enseigner le combat; mais pour devenir une excellente herboriste. Peut-être arriverons nous un jour à botter les fesses de tous les insolents qui osent pénétrer nos terres. Et puis, ne penses-tu pas que les entrainements quotidiens qu'elle subit avec toi ne suffissent pas? Laisse la se reposer et nous en reparlerons demain matin.»

Les paroles de mon père m'énervaient ces derniers temps; il avait tendance à un peu trop s'emporter et laissait en moi une espèce amertume qui ne faisait que grandir au jour le jour. Il n'y a rien de pire que d'être prise de haut par l'un des membres de sa famille. Par moment, je me retiens de répliquer, car je sais qu'il a la main facile... Je sais que si quelque chose de mauvais sort de ma bouche... j'en subirai les conséquences. Il est devenu violent et je ne saurais pas expliquer pourquoi ou comment. Ma mère quant à elle; semble éprouver une étrange chose pour moi. Une crainte? Je ne sais pas non plus; mais tout ce que je peux vous assurer, c'est qu'elle est assez distante en ce moment. Pourquoi tant de changements? Aujourd'hui; j'ai dix-sept ans. On me considère comme une gamine mure mais un poil trop réfléchie. J'ai soif de toujours tout savoir. Et puis il y a ces entrainements matinaux que me fait pratiquer celui que je vois comme mon véritable père. L'art de l'épée. «Tu en auras besoin» me répète t-il sans cesse.
Un soir -quatre jours plus tard pour être précise-, une énième dispute a eu lieu. S'en était trop, j'en avais assez. Cela faisait trop longtemps que nous nous cherchions et je n'en pouvais plus. Mon seul refuge était cette grande étendue que je m'amusais à appeler 'prairie'. Araegord m'a violentée. Il n'aurait jamais dû. Ma mère entre les deux, n'a pas vraiment osé faire le moindre geste. Elle était horrifiée et ne pensait pas qu'un jour les menaces de cet homme qu'elle prenait pour son mari, devenir réalité. Un Elfe Sylvain. Je ne vois pas ce que je fais avec ces gens qui ne pensent qu'à la violence. Mais qu'est-ce que j'ai fais pour naître dans une famille pareille? Pourquoi est-ce que je ne suis pas fille d'une famille heureuse? Si vous saviez comme je suis malheureuse, rien qu'en vous parlant de cette histoire.

ERAEGORD _ «Tu ne partiras pas. Tu es tellement naïve que tu continueras à nous suivre idiote!»
ARWEN _ «Naïve de quoi? Je pars maintenant; je n'ai plus rien à faire avec vous, adieu.»
ERAEGORD _ «Une bouche en moins à nourrir, voilà qui devient intéressant. Tu n'étais pas faite pour nous revenir. Tu es l'une de ces elfes que l'on abandonne dans un coin et que l'on confie à une autre famille! Une bonne à rien!»

Ses entrainements... J'aurais pu lui donner un coup d'épée vite fait bien fait. Cependant, je ne suis pas une très grande combattante et tuer me donne des frissons dans le dos.

ARWEN _ «Vos idéaux ne sont pas miens. Est-ce de ma faute si je suis contre toute cette violence qui saisit le pays? Est-ce de ma faute si tu te comportes comme un monstre avec moi? Tu avais ta chance auparavant. Cela fait quatre jours que plus rien ne va, je préfère partir et laisser cette vie derrière moi. Vous avez toujours été de bons conseillers mais je m'en vais. Je cours rejoindre les Hauts-Elfes.»

Je suis partie, ne disant au revoir à personne. Mon meilleur ami avait disparu et je ne sais actuellement pas où il se trouve. Morion me manque. Je fredonne encore cette douce mélodie qu'il jouait à l'aide de sa flute traversière. Quelle douce mélodie. Enchantement que je ne suis pas prête de réentendre. La peine me rongeait, et c'est tout de même la mort à l'âme que je me suis lentement effacée. Morion, mon ami si tu m'entends, reviens moi. J'aimerais tant te revoir une dernière fois avant de sombrer dans mes aventures. Je voudrais au moins toucher une dernière fois ce doux visage que tu m'adressais. S'il te plait Morion... Ne m'oublies pas.

Chapitre III; « IGNOTI NULLA CUPIDO »

A mi-chemin, on a cette envie subite de faire demi tour. On se dit que finalement, la colère a pris le dessus et que tout est encore récupérable. De nombreux souvenirs nous reviennent en tête et c'est à partir de cet instant que l'on s'aperçoit vraiment de la chance que l'on peut d'avoir une famille. J'ai été trop impulsive sur le coup. Je n'ose même pas imaginer l'esprit embrouillé de cette mère qui doit horriblement en vouloir à sa fille d'être partie ainsi. Mais peut-être dans son âme et conscience est-elle soulagée de la savoir loin? Pourquoi faut-il toujours que les idées s'embrouillent dans ma tête? Je suis bête. Je suis inutile à cette terre. Je suis tout ce qu'il y a de plus idiot. La pire des idiotes même. Dix-huit ans. Mes gens, les temps ont changé, suite à cette séparation, je ne suis plus cette fille candide et innocente. J'irais même à penser que mon caractère s'est inconsidérablement amélioré. Afin de croire en mon voyage, j'ai emporté quelques petites choses avec moi. Un livre. De quoi manger pendant quelques jours. Mon épée. Et mon médaillon. Pendentif en or auquel je tiens énormément.

Leurs idéaux étaient tous plus différents les uns que les autres et c'est peut-être même ce qui fit baller la balance. La grande bataille était proche et pourtant Iléandra (la Reine Blanche) -que l'on connaissait pour sa véritable douceur- ne semblait pas prête au combat. Cependant, quand on se retrouve en tête d'un pays il faut savoir faire des sacrifices. Des sacrifices plus ou moins importants car précisons le tout de même; le premier ministre y était déjà passé! Cela ne pouvait plus durer, il fallait que cette guerre se stoppe... et pourtant il y avait ce territoire à garder. Arrêter la bataille reviendrait à jeter les armes et Iléandra n'avait pas envie de faire une chose pareille.

ARWEN _ «C'est fou de voir comme cette Reine peut me ressembler. Je ne suis peut-être pas aussi noble qu'elle; mais parfois j'ai l'impression d'avoir calqué son caractère. Dommage que les dernières pages ne soient plus intactes... J'aurais tellement voulu savoir la fin de ce roman. Savoir qui a enfin vaincu. Le grand gagnant de cette terrible guerre.»

Après avoir combattu pendant plusieurs jours; j'ai enfin réussi à accomplir mon but. Ma route vers Barad Nar s'élargie lentement. J'espère y faire de bonnes rencontres. De toute façon, il ne sert à rien de se leurer, les mauvaises et bonnes rencontres existent partout, il suffit simplement de bien choisir ses amis, encore faudrait-il que je trouve un endroit où loger.Mais que me réserve donc cet incertain avenir?